Année
2018
Quartier
Jardins de Métis, Grand-Métis, Québec
JARDINS DE MÉTIS - PROJET DE CONCOURS
Butte - Hutte est une invitation à l’imaginaire intemporel du jeu en forêt, une découverte sensorielle directe à travers l’exploration, un moment d’escalade, de cachette. Mi enterrée, mi aérienne, elle matérialise les habitats mythiques originels. Cavité, terrier, butte, nid, hutte, abri. Encastrée dans la topographie, elle s‘aborde par le dessus ou le dessous, de grimpée à refuge, de lumière à ombre. On y rampe, on s’y faufile, on s’y repose.
L’arbre, totem de la forêt, constitue l’axe vertical, la structure vivante. Butte – Hutte se déploie autour de lui par une déclinaison des états du bois, de ses textures et de ses teintes. Elle exprime son ossature en piliers de bois de grève, lavés et blanchis par les eaux du fleuve, évocation des rivages maritimes. Elle cache en son coeur des plateformes imbriquées en bois brûlé, noirci et craquelé par les flammes, incarnation du feu protecteur et du cycle des forêts. Tout autour, les saules poussent et viennent s’enrouler pour composer un treillis vivant, à la fois sol et toit, à demi transparent, révélant en partie la cachette.
Puis la mousse s’installe, s’enracine, et Butte-Hutte fait corps avec la forêt. Le temps, les saisons feront leur affaire, Butte-Hutte se fondra dans la terre.
Butte - Hutte est une invitation à l’imaginaire intemporel du jeu en forêt, une découverte sensorielle directe à travers l’exploration, un moment d’escalade, de cachette. Mi enterrée, mi aérienne, elle matérialise les habitats mythiques originels. Cavité, terrier, butte, nid, hutte, abri. Encastrée dans la topographie, elle s‘aborde par le dessus ou le dessous, de grimpée à refuge, de lumière à ombre. On y rampe, on s’y faufile, on s’y repose.
L’arbre, totem de la forêt, constitue l’axe vertical, la structure vivante. Butte – Hutte se déploie autour de lui par une déclinaison des états du bois, de ses textures et de ses teintes. Elle exprime son ossature en piliers de bois de grève, lavés et blanchis par les eaux du fleuve, évocation des rivages maritimes. Elle cache en son coeur des plateformes imbriquées en bois brûlé, noirci et craquelé par les flammes, incarnation du feu protecteur et du cycle des forêts. Tout autour, les saules poussent et viennent s’enrouler pour composer un treillis vivant, à la fois sol et toit, à demi transparent, révélant en partie la cachette.
Puis la mousse s’installe, s’enracine, et Butte-Hutte fait corps avec la forêt. Le temps, les saisons feront leur affaire, Butte-Hutte se fondra dans la terre.
